Dimanche dernier on a marché jusque l'Île saint Louis. 
En partant elle m'a dit "est ce que tu veux que je reste ?" 
j'ai encore pas su quoi dire. Oui Mais... 

Oui tu me fais du bien… mais j'ai peur de ce que je peux faire, de te faire, du mal. 

Bref, le retour en vélo fut froid mais elle m'a expliqué en rentrant chez elle que je ne voulais aucune responsabilité. Même le choix d'être ensemble je ne veux pas l'assumer. Et elle est capable de prendre beaucoup de responsabilités, elle en a déjà assez, mais pas celle-ci. Celle-ci c’est à moi de la prendre. Elle a raison. Je refuse toute responsabilité, même celle de vivre ma vie.

Puis j'ai vu Juan Branco, assis au nez-de-chaussée à sa fenêtre du quai d'Orléans, à l’angle de la rue sur l’Île Saint-Louis, il avait face à lui une vue superbe sur le dos de Notre Dame. Je l’ai reconnu direct et j’ai croisé ses yeux pour exprimer mon mépris.
J’espère que le message est passé.
Il semblait bien, calé là, pensif, à voir comment faire la révolution du bas de son jolie cocon situé dans un des sites les plus chers de Paname…

On aime pas les riches en France.
C’est un garçon, voir un homme pas encore bien cadré, qui a grandit dans le 16ème et qui le/se déteste qui vous le dit.

J'ai tellement de mal avec ce genre de personnage avocat médiatique, et mes colocs aussi après en avoir discuté avec eux.
Ça ne valide en rien mon avis, mais ça le soutien pas mal vu le profil des gens avec qui je vis : une avocate spécialisée d’affaires sociales et environnementales et un porteur de projets associatifs et culturels.

Juan Branco pour moi c’est ce genre d’homme enfant qui cherche la fame et la célébrité à tout prix, au travers de ses “affaires juridiques”.
Il veut le regard et la validation des autres, mais de qui ? de Papa ? de Maman ?
Il dit défendre les gilets jaunes alors qu'il crèche sur l’île Saint-Louis.
Bon vous me direz l’un n’empêche pas l’autre. N’empêche que ça fait bizarre comme tableau.
Il se montre volontiers dans les médias, publie des livres sur ses élans révolutionnaires, se disait “l’avocat de Julian Assange” alors que son rôle est celui de “conseiller juridique”. Ce pourrait même être un simple bénévolat pour gonfler sa célébrité.
On sent qu’il sait jouer des médias et de notre époque pour gonfler son EGO.
Un EGO qui semble absolument indiscutable.
L’EGO est un poison d’après les nouveaux sages, maîtres spirituels et Jim Carrey ;-) J’en sais quelque chose.

Il était avec sa veste de militaire noire aux épaulettes rouges, celle qu’il met sur les plateaux.
On sent, rien que dans ce détail, l’ego surdimensionnée de ce garçon, jusque dans la couture...

Il semblait pensif avec sa vue de privilégié, je m’imaginais son discours intérieur romantique :
“Comment puis-je changer le monde et faire la révolution de là où je suis,
si bien calé, si comfortable ? ah oui et si je pouvais aussi par la même occasion marqué l’histoire de mon nom en lettre capitales et devenir immortel… YOLO.”

Le lendemain, début de semaine dernière, je vois qu'il est accusé de viol dans les médias par une jeune fille de 20 ans, il publie sa version des faits sur les réseaux et les médias donnent la version de la fille.
Bien entendu celle de Branco omet quelques détails.

Je ne détiens pas la vérité sur cette affaire et je laisserait faire la justice.
- Complot ? Il dérange et on veut le voir tomber à coup de coup monté… ça sent le film hollywoodiens je ne pense pas qu’il “dérange” à ce point là, même si son Ego adorerait cette version.
- Chute par l’Ego d’un homme ? Il invite une jeune fille rencontrée sur Instagram à siroter des verres en face de chez lui sur l’île Saint-Louis avec vue directe sur la seine, Notre Dame et le coucher de soleil pour passer une soirée en bonne compagnie ? Probable, comme le ferait beaucoup de garçons… ça se passe de façon un peu abrupte et il oublie les manières d’un gentleman ? Peut-être.

Sauf qu’il ne veut pas être n’importe qui, et que jouer avec une jeune fille, de l’alcool et peut-être d’autres substances, ça peut être risqué en 2021…

Au final, je réalise que c'est n’était pas la révolution qu'il devait avoir en tête à ce moment là le petit prince au RDC de l’Île Saint-Louis mais bien le poids de son ego et de la fame fragile qu’il s’est construite…