Juste un retour en arrière, je suis allé voir la comédie musicale Mamma Mia un jour à la Seine Musicale y’a un an ou deux. J’avais zappé ce moment sublime de ma vie, une sorte de beau trauma.

J’accompagnais mes nièces et c’était une sortie en famille.
Comme tout le monde je connaissais un peu les chansons, c’est culte, normal.
Mais au bout de 20 ou 30 minutes, j’avais les larmes aux yeux, je pense que je vivais une période pas facile, mais pas forcémment, je devais être un poil sensible mais j’ai pleuré de cette expérience que je qualifierais presque de “out of body experience cry'“.
Je me suis demandé sur le moment si c’était ce jour là que peut-êtree je découvrai finalement que j’étais gay, quel soulagement, ou juste extrêmement sensible. Soit.
Mais c’était vraiment étrange comme sensation, je ne suis pas un ultra fan de Mamma Mia! Je connais un peu, comme tout le monde vu que ça passe à la radio depuis que j’ai la capacité de reconnaître les sons à la radio.

En réalité je crois que ce qui m’a vraiment boulversé c’était à ce moment là dans la salle la cohésion qui existait entre le public et les chanteurs, danseurs, et comédiens. Tout le monde en harmonie, qui chantait ensemble, un véritable univers qui vibrait à l’unisson sur une île musicale.

Chiquitita
You and I know
How the heartaches come and they go
And the scars they're leavin'
You'll be dancin' once again
And the pain will end
You will have no time for grievin'

Là j’ai chialé.